Grossesse

Grossesse : la moitié du chemin

Il y a quelques semaines, je vous avais parlé du 1er trimestre de ma grossesse. J’ai maintenant parcouru une bonne moitié du chemin qui mènera  à notre bébé et je vous en propose le bilan.

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La dernière fois, je vous avais raconté que ce 1er trimestre ne s’était pas vraiment terminé sur le soulagement tant attendu des 3 mois révolus. A la veille des 11sa, j’avais été hospitalisée pour un hématome sur l’utérus qui menaçait fortement la poursuite de la grossesse. Je suis restée une semaine à la clinique puis je suis rentrée chez moi pour être alitée. Je ne vais pas vous raconter en détails mes journées en fusion avec mon canapé/lit : ce fut long et très frustrant.

Début août, j’ai de nouveau d’assez fortes douleurs dans le ventre et de légers saignements. Ces derniers ne m’inquiètent pas trop car j’étais prévenue qu’ils pouvaient arriver quand l’hématome se résorberait. Par contre, les douleurs me mènent tout droit chez ma gynéco. Lors d’une échographie, elle m’annonce alors que j’ai un placenta praevia : il s’est implanté sur le col de l’utérus. Elle m’explique que dans ces conditions je ne pourrai pas accoucher par voie basse car le placenta « bloque » la sortie. Une césarienne présente également plus de risques que dans les cas « normaux ». Bref, c’est la douche froide ! Heureusement, à 15 sa avec beaucoup de repos, le placenta a encore le temps de « remonter » et de dégager le col. Je dois également éviter tout effort qui pourrait déclencher des contractions et une hémorragie. Mon alitement est donc prolongé jusqu’à nouvel ordre. Quelques jours plus tard, j’ai un entretien avec la sage-femme qui fait mon suivi en parallèle et elle sait trouver les mots pour me rassurer. En sortant, je parviens même à trouver des avantages à la césarienne : mon accouchement sera programmé et donc j’aurais auparavant organisé la garde de Little P. et Mini M.. Et mon mari devra séjourner à la maternité avec moi pour s’occuper de bb3 puisque je ne pourrais pas me lever et la porter le 1er jour.

En septembre, après 9 semaines d’alitement, les gros « drames » de l’été semblent se dissiper. Ma gynéco m’annonce 2 bonnes nouvelles : l’hématome se résorbe et sa taille n’est plus une catastrophe en comparaison avec celle de mon utérus (lors de mon hospitalisation, il recouvrait tout l’utérus) et le placenta est remonté de quelques millimètres et la césarienne ne sera pas forcément obligatoire ! Je peux reprendre une vie presque « normale », fini l’alitement ! Mais il y a tout de même une ombre au tableau : bébé est « petit ». J’avoue que je ne m’inquiète pas vraiment pour ça : j’étais un petit bébé et je fais de petits bébés. Mini M. mesurait 47 cm à la naissance en dépassant la DPA, je ne m’attends pas à une géante de 55 cm ! Malgré tout, je dois passer une échographie de contrôle de croissance début octobre. Je suis assez persuadée qu’après toutes ces péripéties, ma gynéco m’a particulièrement à l’oeil. Wait and see !

Voilà pour le côté médical de ces 24 sa ! L’alitement a été une épreuve mais comme je suis une éternelle optimiste, il y a également des points très positifs : les nausées ont cessé ! C’est un véritable soulagement, je revis ! Et bien sûr, la meilleure chose de la grossesse : je sens ma poupinette danser dans mon ventre ! Rien que pour ces sensations, je pourrais être enceinte toute ma vie 🙂

2 réflexions au sujet de “Grossesse : la moitié du chemin”

  1. Bravo de rester positive comme ça c’est important pour toi et pour elle ! Et puis les nuages semblent se dissiper heureusement. Décidément quand même les grossesses sont dures pour toi aussi, je t’admire d’avoir lancé malgré tout le numéro 3 😉 .

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    1. J’ai mis du temps à me remettre de ma 2ème grossesse et à envisager la 3ème … Mais optimiste que je suis, je me suis dit que ça serait peut-être plus facile cette fois-ci ! Là, je crois que je ne tenterais pas la 4ème 😉 Mais l’essentiel est qu’à la fin, nos bébés soient en bonne santé !

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